Les notions d’observation et d’accumulation
irriguent le processus de travail d’Amélie Blanc. Ayant principalement recours
au médium photographique, l’artiste convoque souvent des matériaux aux
propriétés lumineuses comme le verre, le miroir ou encore l’écran. C’est la
recherche incessante de lumière, qu’elle soit traversante, incidente, réfléchissante,
qui motive sa pratique. L’artiste construit, avec beaucoup de sensibilité, une
imbrication ingénieuse d’espaces réels, représentatifs et conceptuels. Elle
donne à voir, dans chacune de ses images, dans leur mise en dialogue et dans
leur dispositif d’ensemble, un équilibre entre la matérialité des choses et
l’évanescence et la fugacité des perceptions.
En 2010, Amélie Blanc (née à Hyères en 1989)
obtient une Licence en LEA anglais-chinois à l’université Jean-Moulin Lyon3.
Après une initiation à l’histoire du cinéma et à la pratique photographique à
l’Université de Greensboro, elle effectue un Master2 Cinéma & Audiovisuel à
l’Université Lyon2, avant de partir à Taiwan pour enseigner le français à
l’Université de Zhongli. Entre 2014 et 2017, elle étudie à l’École nationale
supérieure de la photographie de Arles dont elle est aujourd’hui diplômée. Au
cours de sa formation, elle expose à La Barak (Montpellier, 2016), Espace pour
l’art (Arles, 2017), à la Villa Méditerranéenne (Marseille, 2017) et Agnès b.
(Paris, 2017). Elle a récemment fait partie des résidents sélectionnés pour La
Recherche de l’Art à l’IRSD de Toulouse (INSERM, 2018) et La Factatory à Lyon (Galerie
Tator, 2020).